Le confinement engendre de l’anxiété et du stress
Avec la pandémie, chacun découvre les règles du confinement, situation totalement inédite pour les moins de 75 ans. Nous n’avons aucun repère d’un stress si fort. Nous n’avons pas connu la guerre et les jeunes ne font plus de service militaire.
Les libertés individuelles sont suspendues et nous sommes sommés de rester chez nous.
- Pour combien de temps ?
- Aurons-nous assez de ravitaillement ?
- Si nous ne sommes pas salariés, allons-nous percevoir une allocation ?
- Comment vais-je payer mon loyer ?
- Comment vivre toute la journée avec son conjoint ?
- Comment occuper les enfants ?
- Certains n’ont plus de travail, d’autres vont devoir travailler beaucoup plus.
La crise sanitaire engendre de nombreuses questions, lesquelles ne trouvent pas toujours de réponses et alimentent le stress.
Comment agit le stress ?
Le stress est avant tout un processus neurologique et psychobiologique. Ce processus comprend l’ensemble de ce qui se passe chez un individu quand il est confronté à un changement, perçu comme une difficulté, et auquel l’individu cherche, consciemment ou inconsciemment, à faire face ou pas.
Il peut induire :
- Des maladies (maladies cardio-vasculaires, asthme, hypertension, céphalées, polyarthrite…),
- Des maladies indirectes (addiction : tabagisme, alcoolisme, obésité, troubles alimentaires…) ou
- Des symptômes psychosomatiques (tachycardie ruminations, « boule au ventre », accélération du transit, eczéma, zona ou crises d’herpès, transpiration excessive, bégaiements, tremblements d’attitude…).
Le stress n’est pas une émotion bien qu’il mobilise dans son processus de nombreuses émotions (peur, appréhension, aversion, anxiété…) sur lesquelles nous pouvons agir en priorité grandement auprès de nos proches en les aidant à agir sur leurs émotions.
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