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Confinement et Résilience


L’irruption soudaine du confinement dans nos vies :

La presse chinoise rapporte que les services d’état civil de nombreuses villes seraient, depuis la levée du confinement, submergés par les demandes de divorces. Beaucoup de couples n’ont pas résisté à leur isolement forcé dans des logements très étroits. Le face à face conjugal aurait ainsi révélé les conflits latents. Mais les mêmes services notent qu’après cette première demande, certains couples reviennent sur leur décision, crise passagère due à la période de confinement.

Depuis que le confinement est arrivé en France, non seulement les violences conjugales se multiplient, mais les enfants maltraités vivent des situations de violence sans répit qui, force est de le constater, va se poursuivre encore plusieurs semaines.

 Quelles que soient les conditions des familles, couples ou personnes seules confinées, la soudaineté du confinement s’articule ainsi :

  • Les écoles ferment
  • Les transports publics se raréfient
  • Le télétravail démarre
  • La promiscuité familiale s’installe
  • Les frontières nationales se ferment
  • Les services de santé sont débordés
  • L’économie est à l’arrêt
  • Les ménages craignent pour leurs revenus et leurs emplois

 

Le confinement imposé par la pandémie, ennemi invisible mais dévastateur, met au défi notre vulnérabilité, révèle notre sentiment d’impuissance et nos limites, provoquant une anxiété devant laquelle nous sommes inégaux. Nous nous sommes adaptés à une société du divertissement et de valorisation de la réussite scolaire, d’une multiplicité d’activités proposées voire imposées aux enfants, une société d’hyperactivité professionnelle sensée nous amener à l’aisance matérielle.  Nous avons dans l’ensemble privilégié l’adaptation à une société de consommation sous peine de nous marginaliser. Dans le même sens, cette recherche d’hédonisme nous a plongés dans la quête du plaisir et du bien-être individuel et collectif :

Cette pandémie nous invite à nous interroger sur l’essence même de notre humanité et à donner un sens à sa vulnérabilité.

Notre fragilité, qui se dévoile durant cette crise, est aussi l’occasion de reconsidérer notre place face à nos responsabilités et d’opérer une transition vers une autre manière d’appréhender l’existence.

Chacun, chaque famille, chaque éducateur, chaque parent ne pressent-il que l’occasion est là de se réformer, se questionner et sortir de sa zone de confort pour accomplir sa part dans cette œuvre commune? Plutôt qu’un fardeau, le confinement et sa suite peuvent-ils être un projet stimulant ?

L’  « après » sera particulier car le confinement aura laissé des traces, dans toutes les tranches d’âge et les catégories sociales. Chacun aura dû gérer sa peur de la maladie, de la perte et de la mort. Certains même n’auront pas pu enterrer leurs morts.

Outre ce constat, nombreux seront ceux qui se retrouveront démunis face à la crise économique qui s’annonce.               

En l’espace de quelques jours, notre espace social est passé d’une conduite généralisée de type libéral et individualiste à un comportement imposé par l’État, au nom de la protection sanitaire de la collectivité.

La population s’est conformée avec raison à ces injonctions, mais voilà en quelques jours le basculement qu’elle a dû absorber :

Avant la pandémie :

  • L’hyperactivité
  • L’hyper mobilité
  • Le relationnel
  • L’immédiateté
  • L’extérieur
  • La liberté de mouvement
  • La culture du divertissement

Pendant la pandémie et le confinement :

  •  Le travail chez soi
  •  Les enfants à la maison
  • Le conjoint à la maison
  • La lenteur du nouveau rythme de vie
  • L’immobilisme
  • L’incertitude de l’avenir
  • La vie intérieure
  • Les pensées négatives
  • L’extrême solitude pour certains
  • Angoisse
  • Vulnérabilité
  • Impuissance
  • Dépression
  • Multiplication d’addictions
  • Violence conjugale
  • Maltraitance des enfants
  • Inquiétude par rapport à la maladie pour soi et son entourage
  • Stress traumatiques pour les plus vulnérables

Mettre en place les conditions de la résilience

Telle est la valeur de toute crise, comme l’enseigne Hannah Arendt : « Elle nous force à revenir aux questions », elle fait émerger notre moi, avide de sens.

Le confinement pousse donc à reconsidérer durant cette période ce qui convient le mieux à notre famille, même si nous peinons à mettre en place de nouvelles habitudes, de nouvelles routines, à questionner l’essentiel, à accepter notre impuissance, à apprivoiser la réalité de la mort. Le confinement impose de ne plus se laisser paralyser par des tabous stériles et découvrir ou redécouvrir ses propres ressources, sa spiritualité en tant que sens donné à l’existence.

  • Réviser son rapport au temps : ralentir, s'écouter
  • Revoir son hygiène de vie
  • Identifier ce que nous fuyons dans la quête constante du divertissement
  • Réviser ses croyances limitantes
  • Revisiter ses schémas de pensée, ses préférences culturelles et identifier ses pensées automatiques
  • Remplacer nos automatismes de jugements négatifs par une attitude bienveillante envers ceux qui ne se sentiront pas capables de changer.
  • Questionner l’individualisme qui prône la compétition, l’urgence, et nous sépare. En famille notamment, éveiller nos enfants au « souci de l’autre » et aider chacun à percevoir les bienfaits de l’altruisme et de la solidarité.

 


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