Il y a 18 ans, une jeune femme est née sans une partie de son cerveau (soit la totalité de l’hémisphère gauche) mais possède tout de même des compétences en lecture supérieures à la moyenne. À noter que l’hémisphère gauche est généralement la partie du cerveau utilisée dans le domaine du langage. Elle possède également un QI légèrement supérieur à la moyenne.
Les scintigraphies cérébrales (qui permettent d’évaluer la perfusion cérébrale grâce à des molécules complexes marquées au technétium-99m, capables de traverser la barrière hémato-céphalique) ont révélé que la jeune femme avait plus de tissu cérébral impliqué dans la lecture que ce qui se trouve usuellement chez la majorité des individus. Des tests de son activité cérébrale indiquent que le côté droit de son cerveau a repris certaines des fonctions dont s’occupe généralement l’hémisphère gauche, démontrant que l’organe s’est adapté pour compenser le tissu manquant.